Bonjour vous ! Ca y est c’est la rentrée il est donc temps de reprendre des sujets de blog plus sérieux. Aujourd’hui on parle de la parthénogenèse (à mes souhaits) ! Je sais, c’est un grand mot aux allures compliquée mais promis je vais essayer de rendre ça simple, le but n’est pas de vous donner la migraine.
La première chose à savoir c’est que la parthénogenèse est un mode de reproduction et pour bien comprendre de quoi on parle on va reprendre les bases !
La reproduction :
Jusque-là, rien de compliqué, c’est ce qui permet à une espèce de se multiplier en créant de nouveaux individus grâce aux individus existant. Il en existe de deux types (attention ça se corse) : la reproduction sexuée et la reproduction asexuée.
La reproduction sexuée : c’est celle que l’on connaît chez l’espèce humaine et que l’on retrouve chez beaucoup d’animaux. Elle se fait par la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde ce qui va permettre un mélange des chromosomes (de l’information génétique en gros) et permettre la naissance d’un individu qui va posséder les caractéristiques génétiques de ces deux parents.
La reproduction asexuée : c’est là que ça se complique puisque celle-ci se fait sans fécondation et s’apparente finalement à un genre de clonage du parent qui en est à l’origine, le plus souvent le parent femelle.
Ca va ? Vous me suivez toujours ? En gros pour résumer :
Ovule + Spermatozoïde = reproduction sexuée
Ovule seul = reproduction asexuée
Désolée d’avance pour les quelques personnes scientifiques qui liront cet article j’essaie de simplifier au maximum le but n’est pas de vous faire une thèse sur le sujet. Cela dit si ça vous intéresse n’hésitez pas à aller creuser la question car en réalité il y a beaucoup plus de nuance à apporter dans tout ça.
Bon, du coup, quel est le rapport avec la parthénogenèse ? Et bien cette dernière est un mode de reproduction asexué et c’est ça qui va nous intéresser aujourd’hui. Alors, comment ça fonctionne ?
La parthénogenèse :
Le mot vient du grec et signifie « naissance vierge ». Elle se fait à partir de la division d’un ovule non fécondé. On la retrouve dans le règne végétal mais aussi dans celui qui nous intéresse, le règne animal et notamment chez nos amis les insectes.
Alors avant de parler d’eux il faut préciser qu’il n’existe pas UNE parthénogenèse mais qu’elle peut prendre de nombreuses formes. Encore une fois, n’hésitez pas à aller creuser le sujet si le cœur vous en dit. Pour ma part je vais me concentrer sur la parthénogenèse que l’on retrouve le plus souvent dans la nature et qui concerne les insectes : la parthénogenèse dite thélytoque.
Pause, je sais c’est un autre mot barbare mais pas de panique, comme le premier on va l’éclaircir. Comme pour le mot parthénogenèse il nous vient du grec et lui signifie « qui engendre des filles ». Pour les espèces concernées par cette parthénogenèse les femelles sont dites diploïdes.
Promis après j’arrête les gros mots. Diploïde signifie que l’individu va posséder ses chromosomes (son information génétique si vous voulez) en double. Et là vous commencez à voir où nous allons en venir.
Puisque dans la parthénogenèse thélytoque les femelles ont leur chromosome en double elles n’ont pas besoin de l’apport génétique d’un mâle comme dans une reproduction sexuée. Chez ces espèces nous pouvons donc avoir une absence totale de mâle sans que la reproduction ne soit impactée !
Mais du coup il n’y aura pas de brassage génétique, c’est pour cela que la femelle concernée ne donnera de fait naissance qu’à d’autres femelles qui lui seront identiques, c’est un genre de clonage si vous voulez !
Mais du coup les insectes dans tout ça ? Et bien certains comme les phasmes feuilles par exemple peuvent se reproduire par reproduction sexuée ou par parthénogenèse. C’est assez pratique notamment lorsque l’on fait de l’élevage. Pour ma part je n’ai qu’une femelle mais elle perpétue seule sa descendance. Seul inconvénient, si je veux des phasmes de différentes couleurs il faudra que je lui trouve un mâle pour ajouter un peu de brassage génétique à tout ça.
Bref je vais m’arrêter là je pense que vous avez les grandes lignes pour mieux comprendre la parthénogenèse. J’espère que ça vous a plu et que j’ai réussi à rendre ça digeste.
Comme toujours si vous avez des questions je vous donne rendez-vous en commentaire et sinon je vous dis à très vite pour un nouvel article blog.
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